Une bonne cachette ? [Alex]

Je soupirais alors que je fermais les yeux et m'adossait à une étagère. Je n'avais pas trouvé de meilleur endroit pour être tranquille. Entre ceux qui m'offraient des regards de sympathie, venant me dire qu'ils étaient désolé pour Ellen, qu'il l'avait toujours apprécié, alors qu'ils ne la connaissaient même pas, Sam qui semblait me traquer dans tout le campus. Dès qu'on se croisait, il tentait de me parler et à chaque fois il obtenait le même résultat, je partais en le snobant sans l'écouter. A croire qu'il ne voulait pas comprendre ! Je semblais n'avoir jamais été aussi populaire. Depuis qu'Ellen était morte, tout le monde voulait savoir ce qui s'était exactement passé. Ils étaient friands de ragots et ne cessait de m’importuner, j'avais beau être gentille, il y avait tout de même des limites à ne pas dépasser. Je n'accepterais pas de traîner mon amie dans la boue pour satisfaire leur curiosité malsaine.

Je repensais au matin même, dès le réveil tout l'univers avait semblé conspiré contre moi. Je m'étais levée d'une humeur maussade et morose, et j'avais pu constaté que le temps ne s'accordait pas du tout à mon humeur. Un soleil éclatant trônait fièrement au milieu d'un ciel d'un bleu limpide, les oiseaux gazouillaient et une brise légère agitait doucement les feuilles des arbres. Je serais volontiers restée sous ma couette à ruminer ma tristesse. Toute ma culpabilité et mes remords avaient rejaillis à l'instant même où j'avais appris la mort d'Ellen, et chaque souvenir venait me tourmenter. Pourtant, j'avais finis par bouger en me disant que mon comportement était ridicule. J'étais certes totalement démoralisée, mais il fallait que je me bouge et que je veille sur mes autres amis et sur Alex.

J'avais bondis, sortant de ma cachette pour affronter la journée. C'est là que les ennuis avaient commencés. Je ne sais pas comment ils faisaient, mais mes camarades avaient semblés savoir exactement quand j'arrivais et tout de suite j'avais eu le droit aux déclarations de sympathie, sonnant toutes plus fausses les une que les autres. Franchement, ils disaient qu'ils me comprenaient, qu'ils étaient de tout coeur avec moi, qu'ils partageaient ma peine, mais c'est là qu'ils se trompaient, ils ne savaient absolument pas ce que je ressentais. Comme s'ils pouvaient réellement saisir tout ce que cela impliquait, ils ignoraient que ce drame me renvoyait à un autre drame.
Pour eux, la mort d'Ellen était triste, regrettable, mais elle ne les faisait pas souffrir. Elle n'était pour eux qu'une connaissance, rien de plus. Ils oublieraient vite. Alors qu'elle était mon amie, elle avait pris une place importante dans ma vie, et maintenant il y avait un vide.

J'ouvrais les yeux et m'obligeait à sortir de mes sombres pensées, ce n'était vraiment pas le moment pour me mettre à pleurer. Après tout, je m'étais faite la promesse de ne plus jamais pleurer après la mort de ma soeur, et ma seule entorse avait été l'enterrement d'Ellen. Les digues avaient cédés et j'avais pleuré pendant des heures. Je m'incitais au calme et respirait profondément pour me calmer. Je me levais pour prendre un livre, cela aurait au moins le mérite de me distraire. J'en attrapais un hasard, mais avant même que je n'ai le temps de l'ouvrir, le bruit de pas venant vers ma cachette attira mon attention. Je me préparais à un interrogatoire quand je reconnus la personne qui arrivait près de moi. Un sourire éclaira mon visage alors que mon coeur loupa un battement. Devant moi se tenait nul l'autre qu'Alex.

Encore un jour, le soleil qui se lève, qui entre à travers les volets mal descendus, la lumière qui agresse mes paupière, m’obligeant à sortir de mon sommeil, arrivé il y a seulement peu de temps. Je ne me souvenais même plus de la dernière fois où j’avais fais une nuit compléte, ça devait remonter à au moins 4 mois, car ces 4 derniers moi, j’ai enchainé nuit blanche sur nuit blanche avant de trouver le sommeil qu’à partir de 4 ou 5 heures du matin, pour me lever à 7 heures, je ne dormais vraiment pas assez et je devais allez en cours, c’était pour mon avenir, car moi j’en avais encore un, alors que je le méritais sans doute moins qu’elle. Elle était une étudiante serieuse, elle avait des bonnes notes, elle faisait trop la fête, elle était vulnérable, elle est tombé bas, puis elle ne s’est jamais relevée. J’aurais pu l’aider, ce soir là avant l’accident, mais avant aussi, je savais qu’un jour ça finirais mal, je savais qu’elle buvait trop, tout les soirs, je savais qu’elle tombait dans la drogue, mais je n’ai rien fais alors que j’étais son grand frère. Je ne sais pas pourquoi je n’ai pas réagis, je me suis sans dout dit qu’il fallait la laissé profité de sa jeunesse, que je n’étais pas vraiment la personne adapté pour lui donner des conseils alors je me disais que je lui ferais la morale plus tard, et le plus tard n’est jamais arrivé. Je l’ai laissé se détruire petit à petit, je n’ai rien fait pour l’aider, je suis irresponsable, peut être autant que Sam, mais c’est tellement plus simple de rejetter toute la faute sur quelqu’un d’autre.

Quoi qu’il en soit, au bout d’une quizaine de minutes, je sortais enfin de mon lit, la tête dans le cul ! Je filais sous la douche afin de sortir de cet état pitoyable, une fois lavé, je pris les premiéres fringues qui me tombaient sous la main, jean devalé, T-shirt kaki, je pris mon sac de cours, puis direction la cafétéria de la fac, là, après avoir pris une bonne dose de vitamine C et au moins 5 cafés, je decide de chercher Hanna, demanda aux gens que je connaissais s’il ne l’avait pas vue, mais entre les “toutes mes condoléances” et “je suis vraiment désolé pour ta soeur”, j’eu du mal à obtenir la seule information que je voulais, quelqu’un avait fini par me dire : “je l’ai vue près de la bibliothéque”.

C’est donc vers la bibliothéque que je me dirigeais, limite en courant, pour voir l’une des seules personne qui arrivait encore à me rendre le sourire. Une fois dans la grande bibliothèque, je ne savais même pas par où me diriger, c’était peut être l’une des premiére fois que je mettais les pieds ici, et pourtant j’étais pas nouveau à la fac ! Je dois avouer que les livres et moi, ça fait 50 ! C’est pas pour rien que j’étudie l’informatique en même temps !

Bref, je fouillais dans les rangées, et je finis par la trouver dans un petit coin reculé, un coin ou peu de monde allez tellement il passé inaperçu, quand je la vit, ma journée me sembla déjà un peu moins triste, comme quoi l’amour est bien la seul chose qui peut nous faire oublier nos chagrins et dieu seul sait à quel point en ce moment j’étais triste, j’avais pleurer toute les larmes de mon corps, ce qui me semblait un peu génant, après tout, j’étais un mac, un dur, mais impossible de resister, il n’y avait qu’en la présnce d’Hanna que j’arrivais à resister, et encore, j’avais déjà passé pas mal de temps à pleurer dans ses bras !

- Tu te caches ? Tu veux pas que je te trouve ? J’me disais bien que tu finirais par plus me supporter !

Encore une fois, je lui adressais un petit sourire car bien sûr c’était de l’humour ce que je venais de dire, et oui malgré mon état j’arrivais encore à plaisanter, enfin là c’était limite pas drôle quand même. Avons quand même qu’à chaque fois que je fais de l’humour c’est pas drôle, je suis un pro des blagues pourris et j’en suis fier !

Je levais les yeux au ciel en entendant sa blague. Mais, cela me rassurait. Je commencerais à me faire vraiment du souci le jour où il arrêterait de plaisanter. Lui qui était un vrai blagueur, ce serait vraiment mauvais signe. Hé puis bon, ses blagues n'étaient pas toujours des inspirés, mais même les plus nulles arrivaient à me tirer un sourire. Il avait une telle manière de les dire que le fou rire me prenait souvent. Au moins, j'ai certaine de ne jamais m'ennuyer avec lui. Cela pouvait en agacer certain, mais j'avais toujours trouvé ça adorable.
Je me relevais et reposais rapidement le livre avant de m’intéresser à Alex. Jetant un coup d'oeil rapide à ma cachette, j'acquiesçais à sa première question. En effet j'avais trouvé un bon endroit, vu comme c'était reculé très peu de gens venaient là. Et je m'étais faite suffisamment discrète pour ne pas attirer l'attention de ceux qui avaient approchés de ma cachette.

-Oui, ça me semble un bon endroit pour que tout le monde me laisse tranquille. Enfin, tout le monde sauf toi.

J'avançais vers lui et déposais un baiser sur sa joue. Je baissais la tête pour cacher un sourire malicieux, et je lui jetais un regard espiègle tout en prenant un ton faussement dépité.

-Ah, mon plus grand malheur, je pense que tu pourrais faire n’importe quoi que je continuerais à te supporter.

Je ris doucement, avant de le fixer d'un air sérieux, cherchant à voir si ça allait. Il avait une mine fatiguée, mais il semblait allait aussi bien que possible dans les circonstances actuelles. Je soupirais, malgré tout ce qui pouvait me préoccuper, rien ne me blessait autant que de voir sa peine. Je détestais le savoir malheureux, surtout quand je me sentais en parti responsable de sa tristesse. Je préférais amener la conversation sur un terrain futile, je voulais lui changer les idées plutôt que lui faire repenser à ces quatre derniers mois. Je lui fis un sourire moqueur avant de lui dire ce à quoi je pensais.

-Alors Monsieur Walker, quel effet cela vous fait-il d'être dans la bibliothèque ? Pas de claustrophobie soudaine à être entouré par tout ses livres ?

Je savais qu'il n'était pas vraiment et même pas du tout, un amoureux des livres. Dire qu'à cause de moi, il avait mis de manière tout à fait consciente et volontaire les pieds à la bibliothèque, ce jour était à marquer d'une pierre blanche.

-Ou alors peut-être que c'est la fin du monde ? Toi dans ue bibliothèque c'est vraiment mauvais signe !

Je pris un air faussement choqué, alors qu'une fois de plus les mots sortaient de ma bouche sans que je n'ais pu réfléchir avant. C'était un de mes pires défaut, j'étais incroyable bavarde. Et dans ces moments-là, je partais dans des discutions souvent difficiles à suivre ou alors juger comme n'ayant aucun intérêt. J'avais du mal à croire que cela faisait six mois qu'on était ensemble et qu'il me supporte encore. J'étais bavarde, maladroite, naïve, tête en l'air... Je passais souvent d'un sujet à un autre sans qu'ils n'aient aucun rapport, je riais lorsque j'étais stressais et je me moquais de paraître ridicule. Il y avait ceux qui pensaient que j'étais jsute cool et un peu excentrique et ceux qui pensaient que j'étais carrément barjot. Alors finalement le plus reposant de nous deux s'était lui, mais il n'avait pourtant pas encore fui. Je lui fis partager mon étonnement quand à cette situation pour le moins étrange.

-C'est plutôt toi qui devrais ne plus arriver à me supporter ! Je suis loin d'être un cadeau...

Je pris un air pensif, alors que je réfléchissais à cette question pour le moins épineuse.

La voir lever les yeux au ciel suite à ma réplique, me fit sourir, un peu plus, même si on ne pouvait pas appeller ça un grand sourir non plus, je faisais des efforts pour que les gens pensent que j’allais bien, mais mon jeu d’acteur était loin d’être parfait, je n’allais pas bien, c’était un fait que je ne pouvais pas nier malgré mes efforts, mais je n’étais pas le seul à allez mal, Hanna aussi, et les autres de notre bandes étaient dans le même cas. Hanna acquiessa suite à ma réplique, elle ajouta que ça lui semablait être un bon endroit pour ne pas se faire remarquer, c’est sûr, dans un coin si paumé, je sais même pas comment j’avais fait pour trouver cette petite planque, surtout que je ne mettais jamais les pieds dans la bibliothéque !

- Moi je te trouverais n’importe où, où tu iras.

Je lui souris de nouveau, et lui attrapa les mains, comme les sims ! Oui oui, les sims draguent en se tenant les mains, on reconnais toute suite les no-life qui jouent à n’importe quel jeu vidéos qui leur tombe sous la main. Quoi qu’il en soit, sa nouvelle replique me fit tirer une grimace exagérée.

- Tu es bien courageuse, je t’admire !

Ensuite elle me demanda quel effet ça me faisait d’être dans une bibliothéque, je dois avouer que c’était bizarre, je n’avais pas l’habitude d’être entouré de tout ses livres, de se calme qui paraissait inhabituel, vous verriez tous ses ouvrages, tous ces gens qui travaillent, heureusement, quelques bruits de ventilateur d’ordinateurs se faisaient entendre, et la zone était une zone wi-fi, tant que j’étaias dans un endroit wi-fi, je pouvais me déplacer sans craindre le malaise !

- J’me sens un peu bizarre, c’est flippant comme endroit, tous ses bouquins qui me regardent ... Pire qu’un film d’horreur !

Je tirais encore une grimace et fis comme si je frissonais, c’était pas si horrible en vrai, c’était un endroit comme un autre, et du moment qu’on ne m’obligeais pas à lire, je survivrais. La nouvelle réplique de ma jolie petite Hanna me fis rire, c’est vrai que ma présence volontaire dans ce lieu, était mauvais signe !

- Oui, il va peut être se passer quelque chose de grave, ou alors il va pleuvoir de la merde !

Comme cette expression était stupide et gore ! Le débile qui l’avait inventée devait être très bizarre ! Quel idée ! S’il pleuvait de la merde ce serait vraiment horrible ! Enfin, heureusement à Miami il ne pleut pas souvent, une chance pour nous, habitants de cette belles ville, enfin des fois il y avait quand même des catastrophe météorologique dans cette zone du globe, c’était pas non plus terrible. Hanna repris la paroles pour dire quelque chose qui me supris, elle paraissait pensive. Je passais une main dans ses cheveux avant de lui répondre.

- Tu es la plus belle chose qui me sois jamais arrivée, je te supporterais jusqu’à ma mort s’il le faut car je suis trop bien près de toi

Cet élan de romantisme me troubla moi même, c’était sans doute du aux bouquins autour de moi, ça me faisais dire des trucs étranges, d’habitude je suis pas un grand romantique, au contraire, j’ai souvent eu du mal à parler aux filles comme un gentleman, c’était pas mon truc, mais là c’était sortis tout seul.

Du coup, je me sentais horriblement mal à l'aise, je me grattais derrière la tête, signe que j'étais vraiment très géné d'avoir dis ça.

- Ouais, enfin bon, tu es très facile à supporter en plus tu sais ... Enfin ... Ouais ...

Je m'enfonçais encore plus, j'étais en train de raconter n'importe quoi, je trouvais plus mes mots, je ne m'étais jamais sentis aussi con de toute ma vie, et pourtant j'ai souvent étais con dans ma vie ! Mais romantique jamais, comme quoi l'amour peut changer un homme !

Je ne répondis pas quand il me dit qu’il me trouverait n’importe où, où j’irais. C’était vraiment mignon, je ne savais pas quoi répondre à cela. De toute façon, j’étais trop occupé à me réjouir de son sourire. Car chaque sourire que j’arrivais à lui dérober était pour moi une victoire. Il était certes discret, mais bien présent tout de même.
Je repensais à ce qu’il m’avait dit. Je n’avais pas l’habitude qu’on me dise ce genre de choses, et le fait que ça vienne de lui rendait cette phrase encore plus précieuse. A part mes amis et lui, je n'avais plus personne. Je savais que si je les perdais je ne m'en remettrais pas. Ils étaient devenus ma famille, et la perte d'Ellen n'en avait été que plus douloureuse.
Je levais mes yeux vers lui alors qu’il prenait mes mains et j’eus une moue agacée en l’écoutant.

-Oh pas besoin de courage, c’est vraiment très facile ! Tu es vraiment…

J’hésitais sur le dernier mot. Comment allait-il le prendre ? J’osais tout de même le dire.

Tu es tellement adorable !

Honnêtement, Alex était quelqu’un de facile à vivre. Loin d’être le genre de personne à se prendre la tête pour un rien ou à s’énerver. Il ne se rendait même pas compte à quel point son comportement de gamin le rendait adorable. Bon évidemment tout le monde n’aurait pas été d’accord avec moi. A commencer par ses professeurs qui s’étaient toujours désespérés de son manque d’intérêt et de sérieux dans ses cours. Mais, personne n’arrivait à lui en vouloir, car il était sympa avec tout le monde.

-Il vaudrait mieux qu’on parte alors, au cas où qu’un livre décide de t’attaquer…

Je laissais échapper un rire franc à cette idée. Je m’imaginais parfaitement Alex fuir devant un livre qui chercherait à l’attraper et à le capturer entre ses pages. Je secouais la tête, tout en me disant que j’avais un peu trop d’imagination. Je ne comprenais pas de toute façon son aversion pour les livres, pour ma part j’avais toujours adoré lire. Je trouvais intéressant d’apprendre de nouvelles choses ou de m’évader à travers mes lectures. Je savais que de son côté, il préférait les jeux vidéo. J’avouais sans honte que je trouvais cela distrayant mais y jouer pendant plusieurs heures me lassaient vite. Je préférais largement le regarder jouer, il était toujours tellement amusant dans ces moments-là, il était complètement pris dans le jeu.
Je ris à nouveau en entendant sa réplique. Puis je prenais un air faussement désapprobateur en lui donnant une légère tape sur le bras.

-Quelle expression poétique, Monsieur Walker !

Franchement, quel horreur d’employer une expression pareille. Il avait l’art et la manière de dire des choses très belles sans s’en rendre vraiment compte, puis dans le seconde qui suivait de manquer totalement de subtilité.
Je frissonnais en sentant sa main dans mes cheveux, mais je n’eus pas le temps d’en profiter car je restais sans voix face à ses paroles.
Etait-il possible qu’à chaque fois je l’aime encore plus ? Car il me semblait pourtant la seconde d’avant que je ne pourrais pas l’aimer plus, mais mes sentiments venaient encore de se renforcer. A croire qu'il savait exactement quoi faire et quoi dire pour que je l'aime toujours plus !
Je m’obligeais à respirer à nouveau une fois la surprise passée. Autant dire que j’étais étonnée et un peu mal à l’aise. Je ne me voyais pas comme quelqu’un pouvant amener quoi que ce soit de positif, alors qu’il me dise que j’étais la plus belle chose de sa vie me laissait perplexe. En même temps, j’étais rassurée, mes sentiments étaient partagés. Je réalisais parfaitement la chance que j'avais d'être avec lui.

Je lui fis un doux sourire, tentant de lui faire comprendre que j'avais saisi ce qu'il avait voulu dire.

-Ne t’inquiètes pas j’ai compris. Tu es aussi très facile à supporter...

J’avais repris ses mots, pour lui faire comprendre ce que je ressentais. J’étais heureuse que l’on soit dans la pénombre, car j’avais peur qu’il voit à quel point j’étais touchée par ses paroles qui lui avaient échappés. Le voyant gêné, je me serais contre lui cachant ma tête dans son cou - pour qu'il ne voit pas ma propre gêne- avant de murmurer les mots d’un poète qui me semblaient parfaitement adaptés à la situation.

-Chaque jour je t'aime davantage, aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain…

Je restais contre lui, n'osant lever la tête pour voir qu'elle était son expression. Je profitais de cet instant, voulant rester un moment dans cette bulle de tendresse.

Moi adorable ? Bien sûr, j’avais un charme naturel qui faisais crasuer tout le monde, ou pas ! D’ailleurs moi personellement, je pense plutôt que “Ou pas” correspondrait plus à ma situation. Je n’étais pas adorable du tout, j’étais un pauvre mac accro aux jeux vidéos et qui s’exctasie devant toute les nouveauté de l’informatique. Mais bon, puisque ma petite amie me trouvait adorable, je n’allais pas m’en plaindre quand même. Au contraire j’étais content qu’elle pense ça de moi !

- C’est même pas vrai c’est toi qui ai adorable.

Elle, elle était adorable, ça par contre c’était vrai, elle était belle, elle état gentille, elle était tout simplement parfaite, quoi qu’un peu maladroite, mais c’est un detail qu’on ne remarque même plus quand on l’a connait. En tout cas, quoi que les autres puissent penser d’elle, moi je la voyait parfaite, peut être encore une des illusions causées par l’amour, qu’importe et même si la trouver parfaite faisait de moi un gros niais, je m’en fichait, les choses me convenaient ainsi.

- Tu as raison, j’ai pas envie de me faire manger par livre ! C’est dangereux ces bestioles là !

Je rigolais avec elle, c’est vrai que pour moi les livres représentaient un danger majeur : L’ennui. Quoi de plus ennuyeux que la lecture ? A part les BD,ça j’aimais bien, il y avait des dessins et moins de mots que dans un veritable livre donc forcément, c’était beaucoup mieux pour moi. Même si je préférais de loin m’étendre sur mon lit devant un bon jeu vidéo. Un truc gore où il faut tuer des zombies, un bon Resident Evil, le pied quoi (petit clin d’oeil à celle qui ce cache derrière le rôle d’Alice), les survival horror étaient à mon avis beaucoup moins effrayant qu’un livre et puis des fois il faut réfléchir dans un jeu ! Pas autant que dans un Shakespeare où il faut analysé chaque phrase avec un dictionnaire à côté de soit pour réussir à comprendre ce qu’il essai de nous raconter, mais ça demande quand même un peu de réflexion !

- Ouais t’as vu ça, j’aurais du faire de la littérature ...

Même pas en rêve, vous l’aurez très bien compris, la littérature et moi ce n’est absolument pas compatible, je n’en vois n’y l’interet ni le plaisir, en gros je trouve ça vraiment nul, alors que l’informatique .... C’est tellement plus passionant, pouvoir bidouiller son Pc, craquer des logiciels .. Ca c’est la vie la vraie contrairement à Herta ! (Hum désolé -__-)

Apparament Hanna avait compris ce que je voulais dire, pourtant moi même je m’étais longtemps demandé ce que je pouvait être en train de raconter, enfin, elle partait avec un avantage, elle elle étudier la littérature ! Ca aide à comprendre le charabia que je débite !

- Ha oui tu trouves ?

Encore un signe de ma gène, pourtant je n’avais pas à être géné, c’était ma petite amie quand même, pfff, j’ai vraiment du mal avec les filles moi, la pauvre Hanna, elle a pas de chance d’être tombée avec moi, elle qui est si parfaite et moi qui suis si ... Imparfait ! Elle se colla à moi, je la pris dans mes bras, puis elle me sortit un de ces trucs ! Là encore on reconnait les littéraires. Ce genre de phrase romantique digne d’un bouquin ! Mais comme je lis pas, vous vous en doutez, même si c’était tiré d’un bouquin, je n’en aurais aucune idée !

- Ho ... C’est beau ... Et reciproque.

Je soupirais quand il dit que c’est moi que j’étais adorable, voilà une idée avec laquelle je n’étais pas du tout d’accord. Enfin bon, autant trouver un terrain d’entente. Têtu comme on pouvait l'être tous les deux, on risquait de passer la nuit à ce renvoyer le compliment.

-Bon alors faisons un compromis et disons qu’on est tous les deux adorables !

Moi adorable ? J’étais un peu perplexe. C’est vrai que j’avais toujours été aimable, mais de là a être vu comme adorable. Par moment, j’étais un vrai désastre ambulant et j’avais du mal à faire totalement confiance aux gens. La plupart de mes relations étaient superficielles, j’avais peur de m’attacher et de finir par en souffrir. Pourtant, J’avais fini par m’attacher et m’étais fait des amis, mais surtout j’avais fini par rencontré Alex, et on était devenu amis. J’avais vite était charmée, et Ellen s’en était beaucoup amusée. Elle n’avait cessé de pousser à lui avouer mes sentiments. Je m’étais montrée hésitante, pensant qu’il pouvait trouver mieux qu’une fille maladroite, bavarde comme une pie et pleine de remord. Mais, elle ne m’avait pas vraiment laissé le choix car elle m’avait annoncé que si je ne disais rien elle finirait par aller le lui dire elle-même.

-Oui, on ne sait pas de quoi ils seraient capables. Soyons prudent !

Ah, Alex et les livres, longues histoires de mésententes ! Enfin, j’étais habituée à être une des rares amoureuses des livres. Cela ennuyait parfois mes amis qui cherchaient à me sortir de mes bouquins. J’adorais faire la fête, mais j’adorais aussi rester tranquille à lire un bon livre. Qu’il y avait-il de mal à ne pas être une fêtarde invétérée ? Rien, selon moi en tout cas !
Les jours où le temps n’était pas au beau fixe que pouvait-il y avoir de plus agréable que de se pelotonner sur le canapé avec un bon livre.

-En effet, tu es un vrai poète…

C’est sûr que la littérature n’était pour lui, tout comme l’informatique n’était pas pour moi. Chacun son domaine de compétence. Non parce que moi et l’informatique n’étai pas en bon terme. Je ne comprenais strictement rien à ce charabia. Je ne comptais plus le nombre de fois où Alex était venu à mon secours après que j’ai fait Dieu sait quoi et que mon ordinateur n’est pas, mais alors pas du tout apprécié. Il était à chaque fois son sauveur, face à des situations qu’elle jugeait la plupart du temps désespérées.

Je m’étonnais devant sa question. On faisait un sacré couple, tout de même. Aussi, peu confiant l’un que l’autre. On s’était bien trouvé.

-Oui, je trouve !

Peu importe ce qu’il pouvait croire. De mon point de vue, il était parfait ! Je me sentais bien, en sécurité avec lui. Il me faisait oublier mes erreurs, et donc ma tristesse et ma culpabilité. Je me laissais aller contre lui quand il me serra dans ses bras. J’aurais pu rester des heures comme ça sans le moindre problème. Je souriais en l'entendant dire que c'était beau et réciproque. Dans ses bras, rien ne pourrait m'arriver !

-C'est ce que je ressens...

Je vis du coin de l'oeil certains étudiants nous regardaient. Je soupirais, agacé de leur indiscrétion. N'avaient-ils pas mieux à faire ?

Tout les deux adorables ? Mouais, à mes yeux ce n'était pas tout à fait vrai, mais je savais qu'aux siens non plus, je ne me trouvais pas adorable et elle ne se trouvait pas adorable et elle avait tord ! Enfin, mieux fallait accépter ce compromis sinon demain on y serait encore ! Ce genre de discussion pouvait durer très longtemps croyez moi. On était aussi têtu l'un que l'autre alors forcément, ça ne nous aidait pas beaucoup.

- Ok, va pour le compromis, sinon, on est pas sortis de l'auberge !

Une nouvelle fois je lui adressait un sourir, j'arrêtais pas de sourir quand j'étais avec elle ! J'allais finir par attraper une crampe, quoi qu'il fallait avouer que ça changeait des fois où j'étais seul, car dans ces moment là j'étais carrément déprimé et rien ne me remonté le morale, il n'y avait que Hanna qui avait cet étrange pouvoir qui était qu'avec elle j'allais bien alors que sans elle j'allais mal. C'était plutôt agréable oublier ses problémes grâce à la personne qu'on aime, c'est tout à fait romantique comme situation en plus !

- Oui, je me méfie des livres comme de la peste !

Encore cette histoire de bouquins, j'étais livre-phobe ! Je sais ça existe pas mais n'empêche que j'ai peur des livres ! Enfin pour rire, parce que je ne prend pas mes jambe à mon coup quand je vois un livre, je me contente de ne pas l'ouvrir, et quand mes profs au lycée m'obligeait à lire un livre, je prenais systématiquement un résumé sur internet et demandais à ceux qui les avaient lu un résumé. En général je m'en sortais avec la moyenne aux interros ! Merci internet et merci les amis !

- Ouais, c'est un don que j'ai toujours eu, je vais ecrire un receuil de poésie répértoriant toutes mes expressions les plus débiles.

Si jamais un tel ouvrage sortait, je pense qu'il n'aurait pas beaucoup de succés ! En même temps il allait de soit que c'était de l'humour, j'avais autre chose à faire de mes journée que d'écrire un livre ! Surtout que j'étais incapable d'écrire une phrase de 5 mots sans avoir minimum 10 fautes d'orthographes ! J'exagére un peu, mais je suis quand même une grosse buse en orthographe ! Heureusement de nos jours, nos très chéres amis appelé ordinateurs, sont capables de corriger un peu des fautes que l'on fait ! Décidément, il n'y avait pas plus belle invention en ce monde que celle des ordinateurs, que serait-on sans eux ? Pour ma part : Rien. Je suis trop un geek ! Accro aux jeux vidéos et à l'informatique !

- Ha, bah c'est cool, si tu trouves que je suis très supportable, tu es bien la premiére à me dire ça ..

En effet, mes parents avaient eu souvent du mal à me supporter tellement j'étais chiant, et mes soeurs n'en parlons pas ! En même temps c'est pas évident d'être le seul garçon de la famille ! Je dirais même plus c'est l'enfer ! Quand on veut allais prendre sa douche on à 70% de chance qu'une fille soit déjà dans la salle de bain ! A table, les discussions portent principalement sur les garçons ou les soldes, et elles râlent sans arrêt quand on est à la télé car elles veulent regarder leurs emissions stupides spécialement créées pour les filles ! De plus elles n'ont aucune connaissance en informatique et en mécanique, alors en cas de problémes c'est qui qu'elles appellent ? Moi. Et après elles me disent que c'est moi qui est insupportable ! Moi je vous dit, avoir deux soeurs, y a rien de pire, et pourtant je les aime mes deux frangines ... Et la mort de l'une d'entre elle, c'est la chose la plus orible qu'il ne me soit jamais arrivé, pourtant je n'ai jamais compté les fois où je lui ai dis des trucs du genre « vas creuver ! », c'était ironique bien sûr, je n'en ai jamais pensé un mot, mais je regerette quand même.

- J'ai vraiment beaucoup de chance de t'avoir ...

Ouais, j'avais beaucoup de chance. J'étais sûr qu'il y'en avait pas mal qui était jaloux de moi ! Après tout Hanna était sans doutes la plus belle fille de la fac, si ce n'est, la plus belle.

Il acceptait mon compromis ? Bon autant en faire de même pour l’instant. Cela ne m’empêcherait pas de lui répéter à quel point il était adorable tout au long de l’année. J’avais encore beaucoup d’autre compliment à lui faire, mais autant le convaincre de leur véracité un à un.

-Oui, on est vraiment des têtes de mule. On s’est bien trouvé tous les deux !

C’était un des mes pires défauts, une fois que j’avais une idée en tête impossible de me faire changer d’avis. Une fois, j’avais bien du passer une heure avec Ellen pour déterminer laquelle avait raison. Tout le monde avait fini par nous laisser toutes les deux tellement cela les avait énervé. Personne n’avait osé prendre parti et puis de toute façon au bout de dix minutes on ne savait même plus pourquoi on s’amusait à « Mais si, c’est toi. », « Mais, non c’est toi ».

-Les pauvres ! Ils ne t’ont pourtant jamais rien fait. Alors qu’un ordinateur est une source continuelle d’ennui. Ces trucs là ont toujours un problème…Franchement, on a jamais vu un livre tombé en panne...

Bah oui, il était livro-phobe, mais moi j’étais ordi-phobe. Ces machines avaient tendance à me rendre dingue. Plusieurs fois, j’avais été à deux doigts de le faire passer par la fenêtre. Pour moi, c’était du chinois tout ça. Je détestais perdre mon temps, et là j’en perdais beaucoup à m’énerver. La seule façon dont j’aimais internet c’était quand je pouvais voir mes séries préférées ou avoir une idée des sujets qui pouvaient tomber en interro. Même si j’étais toujours parfaitement préparé, j’aimais voir quel genre de sujet on risquait d’avoir. J’avais beau bien travailler, j’étais toujours inquiète à l’idée d’avoir une mauvaise note.

-Vraiment ? Je veux à tout prix lire ça. Je suis sûr que ça marcherait bien, tu ferais mourir de rire tout le monde.

Bah pourquoi pas ? Avec touts les gens déprimaient qu’il y avait, cela ferait peut-être un tabac ? Je trouvais qu’il se sous estimait trop. Il allait falloir que je change ça. Il se voyait souvent, c'est-à-dire 95 % du temps mais en dessous de ce dont il était capable. Il ne deviendrait peut-être jamais Shakespeare, mais il avait tout de même bien plus de potentiel que ce qu’il se plaisait à croire.

-Bah, c’est juste qu’ils veullent pas l’avouer…Mais comment ne pas pouvoir te supporter, alors que tu es tellement adorable ?

Je souriais fière de moi, alors que j’avais réussi à le redire sans qu’il puisse m’en empêcher. Ben quoi, il pensait vraiment que j’allais capituler aussi rapidement. Pour moi, c’était une certitude, il était vraiment adorable quoi qu’il en pense. A chaque fois que je le voyais, je me mettais à sourire. Cela me fit penser à Ellen. Combien de fois s’était-elle moquée de moi en me demandant d’enlever cette expression niaise de mon visage. Quand, elle avait compris que j’avais des sentiments pour lui, elle s’était traitée d’andouille pour ne pas l’avoir remarqué avant. Car selon, cela était plus qu’évident que j’en pinçais pour lui. Après ça, j’avais toujours fait attention à ne pas prendre une expression trop rêveuse quand il y avait foule, je n’avais vraiment eu aucune envie que tout le monde le sache. Surtout quand j’avais vu toutes les filles qui tentaient de le séduire. Si elles l’avaient su elles auraient tout faire pour m’empêcher de l’approcher. Je me souvins des disputes avec Ellen, celle-ci m’énervant à force de me répéter que je devais lui dire. A ce moment-là, je m’étais dit que je serais plus tranquille sans elle. Maintenant c’était le cas et je ne pouvais avoir plus tord. Elle me manquait tellement. Alors que je sentais que les larmes revenaient, j’entendis la phrase d’Alex. Comme si ses mots avaient un pouvoir magique, j’échangeais mes larmes contre un sourire.

-Pas autant que moi ! Tu ne te rends vraiment pas compte à quel point tu plais. J’ai eu beaucoup de concurrence, mes rivales n’avaient vraiment pas envie de me laisser t’approcher plus qu’en tant qu’amie…

Soyons honnête, Alex était selon moi le garçon parfait. Il arrivait à me supporter ce qui était déjà un exploit en soi. Franchement, la plupart des gens n’avaient pas assez d’énergie pour tenir toute une journée en ma compagnie. J’étais – très souvent- une vraie plie électrique, et que j’arrêtais de m’agiter je gribouillais sur une feuille, faisais des tests débiles, lisais tout et n’importe quoi…
Pourtant, il supportait mes bavardages, ma maladresse et ma naïveté…Et bon ça, je ne le montrais pas trop mais en plus j’étais plutôt du genre jalouse. J’étais plutôt du genre détachée avec les deux ou trois garçons avec qui j’étais sortie avant, mais avec lui j’étais devenue un peu possessive. Rien de bien méchant, cependant je n’hésitais pas à lancer des regards noirs à celles qui le reluquaient de trop près, et disons qu’une fois cela avait tourné en règlement de compte. Je n’étais pas très fière de moi, mais depuis tout était parfaitement clair pour elle.
Je soupirais en voyant que les deux filles ne nous avaient pas lâchées du regard. Ou plus précisément, ne l'avaient pas lâchée du regard. Je leur jetais un regard noir, non mais ça va elles avaient cas venir plus près. Je me hissais sur la pointe des pieds, et une fois à la hauteur d'Alex je l'embrassais. Je savourais le baiser en pensant avec satisfaction que là au moins le message était clair.

Hanna avait on-ne-peut-plus raison, nous étions tout les deux de véritable têtes de mules. Vous connaissez sans doute se provérbe qui dit « qui se ressemblent, s'assemblent » et bien c'était plus ou mons notre cas. Oui plus ou moins parce que malgrés quelques ressemblance, nous avions aussi beaucoup de différence, ironiquement j'avais tendence à dire que c'était une bonne chose pour moi. Mais j'aimais beaucoup le caractère de ma belle Hanna. Sa maladresse, sa naïveté, ça la rendait tellement craquante. J'adorais être obligé de la retenir pour ne pas qu'elle tombe dans les escaliers ou lui faire croire des trucs complétements invraisemblable. J'aimais vraiment cette fille. C'était bien la première fois de ma vie que je ressentais ça !

- C'est sûr, on était fait l'un pour l'autre.

Comment ça les livres ne m'avaient jamais rien fait ? Ils avaient toujours étaient horrible avec moi, ils m'endormait, ils m'ennuyer, ils m'enervaient. Ils étaient insupprtable ! Et moi j'ai déjà vu des livres tomber en panne, ces fois où on arrive plus à tourner la page tellement on est las, c'est pas une panne ça peut être ? Et puis un Pc non plus ne tomba pas en panne, quand on sait s'en servire. Un Pc, c'est la vie !

- Sâche ma jolie, qu'un Pc non plus ne tomba pas en panne, à part quand il est vieux, et qu'on ne sait pas s'en servir. La seule fois où j'ai eu un problème avec le mien c'est quand je l'ai laissé allumé trop longtemps alors qu'ils faisait une chaleur insuportable, le pauvre a fait une surchauffe, mais sinon, jamais un PC ne m'a fais faut bond ! Après, c'est peut être juste parce que toi tu ne sais pas t'en servir.

Je finissais ma phrase sur un clin d'oeil, car bien sûr ce n'était pas un repprohe, même si c'était plutôt vrai, mais ce n'est pas non plus facile de se servir de l'informatique, moi c'était à peu près l'une des seule chose qui m'interessait, c'est d'ailleurs pour ça que j'ai choisi d'étudier l'informatique, en plus ça paie plutôt bien !

Hanna enchaina sur l'écriture de mon livre, disant que ça marcherais sans doute très bien, je ne pu m'empêcher de rigoler, pour ma part j'avais pas mal de toute à propos d'un livre repertoriant toutes mes expressions débiles, autant les connues que celle que j'invente sans réfléchir !

- Mouais, moi je suis pas sûr, et puis, tu connais mon niveau en orthographe, il est vraiment pitoyable !

La suite de la conversation me fit rire à nouveau, c'est vrai qu'elle avait eu des rivales, sans prétention, je dois avouer que j'avais quelque chose qui attirait souvent les filles, sans doute pour cela que le nombre de mes conquêtes était assez haut. Oui, j'avais souvent enchainé les histoire d'un soir. Hanna etéait pratiquement ma première histoire serieuse. 6 mois, pour moi c'était un record ! D'habitude, c'est un mois grand maxi, et encore une nuit ou deux ça suffit ! Mais avec Hanna c'était différent. Peut être que grâce à elle j'avais grandit, je n'était plus un gamin débile qui couche avec tout le monde. Il était temps, j'avais quand même déjà 21 ans !

- Elles étaient toutes nulles par rapport à toi. En même temps c'est difficile de battre la perfection.

Je lui adressais un nouveau sourire, je la vit jeter un regard à deux filles qui regardaient en notre direction, je ne les avais même pas remarquée, après les voir regardée méchament, elle m'embrassais, je lui rendis son baiser tout en m'amusant de la situation. Ha la la, les filles ...

» Les Rps d'Alex
» Alex J. Walker || UC